La Coupe du Monde Féminine U17 2025, organisée au Maroc du 17 octobre au 8 novembre, a été une vitrine historique pour le football féminin africain. Hôte du tournoi, le continent est représenté par cinq équipes : le Maroc (pays organisateur), le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Zambie. Pourtant, malgré des espoirs nourris, la participation africaine s’est soldée par une élimination collective précoce en phase à élimination directe.
Une qualification inespérée comme troisièmes
La phase de groupes a été laborieuse pour les Africaines, qui n’ont pas dominé leurs secteurs respectifs. Le Maroc, dans le Groupe A, termine troisième avec 3 points (une victoire 3-1 contre le Costa Rica, deux défaites). Cette place de « meilleure troisième » au même titre que le Nigeria et la Zambie leur offre un billet pour les huitièmes. Quant aux équipes du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, elles ont fini bonnes dernières de leur poule avec aucune victoire.
Un naufrage en huitièmes
Trois qualifiées pour les huitièmes, le rêve des nations africaines s’effondre. Le Maroc, opposé à la Corée du Nord (tenante du titre), s’incline 1-6 malgré un but tardif de Maysan Farkous (88e). La Corée, impitoyable, a marqué quatre buts en première mi-temps, exploitant les espaces laissés par une défense marocaine dépassée.
Le Nigeria trébuche face à l’Italie (0-4). Les Super Falcons U17, portées par une solidarité exemplaire, n’ont rien pu face à une Italie clinique. Quant à la Zambie, elle est écrasée 0-6 par le Canada. Ces scores fleuves totalisant 16 buts encaissés en 270 minutes, illustrent une disparité criante : manque de physique, erreurs individuelles et une intensité européenne/asiatique supérieure. Pour l’Afrique, c’est une sortie amère, malgré la ferveur locale au Maroc.
